
“Jeune”, “doté d´une solide expérience politique”, ”de
centre-gauche”… Les qualificatifs sur ce registre abondent dans la presse
française pour décrire Henrique Capriles Radonski, le candidat de l’opposition
à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain au Venezuela. Cette
description ressemble fortement à celle faite de Manuel Rosales, candidat
malheureux de la droite à l´élection présidentielle de 2006 remportée haut la
main par Hugo Chavez. Elle vise à donner une image édulcorée et rassurante du
candidat hors des frontières du Venezuela.